samedi 24 juin 2017

"Comme il a grandi !"

[Article de fond de tiroir qui date de mon retour d'Essen en octobre 2013]

C'est ce qu'on entend en général à propos d'un enfant, d'un bébé ou d'un chiot après quelques mois de vie. Là, il s'agit de notre cheptel de jeux qui en deux ans a bien poussé. Arrosé et soigné avec amour, il est sorti du vaisselier pour rejoindre une authentique bibliothèque (voire deux bibliothèques en fait).
Et nous sommes donc passé de ça :


 Une collection de jeux timide mais  déjà bien affirmée à une imposante sarabande de boîtes cartonées renfermant des univers et des mécaniques aussi disparates que notre tiroir à chaussettes solitaires.



Que s'est il passé ? Bien des choses. Comme le forgeron, qui en forgeant devient forgeron, je me suis affirmée joueuse en jouant et je n'ai plus à rougir de mes compétences en jeu de gestion ou de stratégie.
Depuis l'été 2013, nous avons beaucoup joué, suivi l'actualité ludique : TricTrac, Ludovox, suivi les pages d'auteurs de jeux, comme Monsieur Bruno Cathala, Monsieur Despallières,  Monsieur Faidutti, ou d'autres acteurs et influenceurs du monde ludique, Monsieur Phal, Gus (Gus and Co) pour en citer quelques uns, ainsi que les pages des éditeurs de jeux (Filosofia, Iello, Matagot et Gigamic pour ne citer qu'eux). Baigner ainsi dans les eaux ludiques permet à la fois de connaître un peu mieux tout ce petit monde, de l'athéisme militant de Monsieur Faidutti à l'art du troll de Monsieur Phal en passant par de vraies infos ludiques comme les prochaines "grosses" sorties. 

Si vous êtes sur ce blog, vous vous intéressez sans doute peut-être un peu aux jeux de société. Vous en avez peut-être fait chez mamie ou Tata Jacquie les dimanches de pluie. Ou peut-être êtes-vous un nerd du jeu de plateau qui se demande ce qu'il fait sur ce blog de casu. Ou peut-être que vous êtes tombé dedans par hasard, en étant invité à l'un de ces événement étranges que les initiés appellent entre eux, une soirée jeux.

 

Donc, oui je vis un peu dans ce monde là. Avec au moins une soirée jeux par mois. Des fois plus. Des fois moins. Des fois, on ne joue que le gameur et moi, et des fois on joue à une dizaine. Parfois, il y a même plusieurs jeux différents qui tournent en même temps dans le salon. Parfois on joue chez des gens, dans des événements ludiques, dans des bars, partout. Bref, on joue.

Nous sommes même allés au salon international du jeu de société l'automne passé, en Allemagne, à Essen. Petite ville de la Ruhr où il n'y a pas grand chose à part un très grand centre de convention qui accueille chaque année cet événement ludique. On y  trouve aussi bien les gros bazors ludiques que des petites maisons d'éditions qui essayent de faire découvrir leur perles.

C'est 63’000 m2 de stand de jeux et 150'000 visiteurs sur les 4 jours. C'était gigantesque. Des joueurs de tous horizons, des ludothèques, des écoles, des rôlistes, des cosplayeurs, des joueurs :-) .


C'était grandiose et dépaysant ! On a plutôt ramené quelques grosses sorties et une perle à proprement parlé qui nous a séduit : Korrigans de chez Matagot et Ilopeli qui nous a surpris par sa thématique aussi bien que son gameplay.

http://www.matagot.com/Essen2014/liens/Korrigans_photo01.jpg
Un jeu fun et léger en apparence qui demande quand même une bonne planification. Un bon jeu pour faire découvrir ce qui se fait depuis le monopoly et la bonne paye, avec votre neveu Gustave et son oncle Kevin, mais aussi pour passer de bons moments entre amis joueurs sur un jeu pas trop prise de tête. Un jeu pas trop compliqué, vite expliqué et  assez vite joué (20-30 minutes), un petit apéro ludique plaisant et coloré.


vendredi 18 octobre 2013

Les jeux de société, c'est geek aussi !

Un été de jeux de société


Cet été, le geek et moi-même, on a peu joué aux jeux vidéo, mais on a (re)découvert un autre types de jeux, les jeux de société. Alors, je vous arrête tout de suite si vous pensez qu'on a passé l'été à jouer aux Petits Chevaux, Trivial Pursuit ou Monopoly. Je crois même qu'on a aucun des jeux que je viens de citer.
Du coté des jeux de société, ça bouge pas mal et même plutôt du bon coté depuis plusieurs années (1990 me souffle mon ami Wikipedia). Il y a un nouveau publics (les jeux ne s'adressent plus uniquement à la famille, ou aux enfants mais aussi au vingtenaires qui veulent passer une bonne soirée entre amis) et il y en a vraiment pour tous les goûts. Les jeux de société font appel à des mécanismes plus ou moins simples (selon vos facultés cognitives bien entendu). Les sites de ventes ou présentation de jeux de société vont les commenter et les classer en fonction de ceux-ci. Ceux que vous aller retrouver le plus régulièrement sont : hasard, tactique, stratégie, adresse, mémoire, culture, bluff/psychologie, enchères, échange/commerce, réflexe/rapidité, parcours, réflexion, sens, observation et boisson. (Merci Wikip). Mais sur les sites spécialisés, vous trouverez des subtilités comme Eurotrash ou Kubenbois. C'est un moyen efficace pour vous de savoir quels jeux devrait vous plaire. Personnellement, si je dois choisir des jeux, je me tourne plus facilement vers les jeux de hasard, de culture, de réflexe et d'observation (relativement simple ou culturel). Mais cela ne m'empêchera d'apprécier (et même d'en redemander) des jeux de commerce, de conquête, ou de stratégie. Tout ça pour dire, qu'il ne sert à rien de s'enfermer dans un genre de jeux, sans l'avoir testé ! Pour ce faire, n'hésitez pas à googler les ludothèques ou association de jeux de société dans votre région. Et si vous n'avez rien de tout cela, ou si vous êtes agoraphobe, ou qu'il pleut... il y a Tric Trac ou son équivalent anglophone BoardGameGeek.

Notre armoire de jeux

Et oui, il y en a encore derrière...
À mon humble avis, les jeux de société font également partie de l'univers geek (peut-être moins gamer mais je pense que cela reste discutable). Si j'éventre un peu l'histoire du jeu de société, je peux relever deux ou trois dates importantes en lien avec la culture geek. La première c'est 1974 qui est l'année de l'apparition (peut-on dire naissance ?) du jeu de rôle avec Dungeon & Dragons (Donjon et Dragon). Si D&D est le premier de son genre en 1970, aujourd'hui, il y a autant d'univers de jeux de rôle que peuvent le proposer l'imagination des auteurs.
En 1993, c'est Magic The Gathering (L'assemblée), qui est une véritable révolution dans le monde du jeu de société. Magic, c'est un jeu de carte à collectionner, toujours d'actualité même si ces heures de gloire sont passées, mais on trouve toujours et encore des passionné(e)s. Il existe aujourd'hui plus de 13'000 cartes et il sort au moins une nouvelle édition par année (carte supplémentaire, une nouvelle guilde, etc).
Il existe bien sûr d'autres jeux emblématiques de ce que l'on appelle les jeux de société : Risk, le Scrabble, Pictionnary, etc ces jeux auxquels on a (presque) tous joué avec nos parents ou quand Tata Huguette venait nous rendre visite.

Les jeux de société font partie de manière historique de la culture geek mais pas seulement. Comprendre la mécanique d'un jeu de société ressemble à comprendre la "mécanique" d'un boss de jeu vidéo ; dans les deux cas, il s'agit de comprendre et d'adapter sa stratégie au problème rencontré. Et quelque soit l'enjeu, ce qui caractérise le geek (de plateau, de console ou de PC), c'est sa curiosité et son envie de comprendre.
 
Dans mes prochains articles, je parlerais sans doute de jeux vidéo mais aussi de jeux de société. Et je vous parlerais de trucs rigolos et fun (comme Dobble) ou hautement stratégique comme (Androïd Runner).
 
En bonus, une vidéo sur la culture geek (au sens où moi aussi, je la conçois). Et oui, je cite souvent Usul, parce que j'adhère à ses idées et que j'admire sa manière d'allier culture vidéo-ludique et littéraire.
 


vendredi 30 août 2013

Dragon Age, mon amour...

Introduction et Méa coule pas !!


C'est l'été et qui dit été, dit jobdété, plage et flemmingite aigüe. J'ai passé deux semaines à m'occuper d'enfants (qui étaient plus ou moins jeunes, entre 7 et 12 ans), presque complètement coupée de la technologie et donc de mes jeux vidéos.
Qui dit "été" dit aussi changement des habitudes et mon hardcoeurgamer a choisi de s'orienter jeux de société. Ce qui fait que j'ai également suivi pour tester les nouveautés achetées. Je finirai sans doute par vous parler de Dominion, Smash Up, Fantasy Smallworld, et Andor mais ce sera sans doute un petit billet hors-série. Je vous recommande par contre, si vous êtes curieux/se d'aller y jeter un oeil sur les liens.

Avant de partir pour une contrée où le volume sonore quotidien oscillait entre 80 et 90 décibels, où le soleile tapait sans jamais s'arrêter et où des boutchous faisaient des bricolages, du sport et des batailles d'eau, j'ai quand même profité de me remettre à un jeu que j'avais déjà fait mais dont je voulais tester une autre portion du scénario, j'ai nommé : Dragon Age Origins.

 

Dragon Age Origins

Deux trois infos

D'abord les infos factuelles, le jeu sort en 2009 sur PC, Mac, PS3 et Xbox 360. Il est édité par Electronic Arts (qui édite de nombreux autres jeux comme Battlefield ou les Sims pour parler des plus connus ) et développé par Bioware (qui est derrière Mass Effects et Star Wars The Old Republic ou The Knights of the Republic pour les connaisseurs).

Résumé subjectif de CasualGameuse

 

Dragon Age est un jeu de rôle (RPG) où vous incarnez un habitant de Ferelden. Le pays est régulièrement attaqué par les engeances (affreux monstres) et de nombreuse voix s'élèvent pour évoquer un enclin (en gros une invasion du monde par les engeances, le chaos, et la fin du monde ainsi que l'arrivée d'un dragon, d'où le titre du jeu).
C'est la deuxième fois que je m'attaque à ce jeu et j'y trouve toujours autant de plaisir. C'est un gros jeu - 70 à 80 heures de combat et d'exploration vous attendent - mais vous ne serez pas déçu(e). Et ce, sans les DLC ( Contenu supplémentaire Téléchargeable). Il y en a a foison et qui rajoute je crois autant d'heures de jeu que le jeu lui-même.

Pourquoi je l'aime ? 

 

Parler du jeu en lui-même, n'est pas à mon avis le plus intéressant, mais vous expliquer pourquoi j'aime ce jeu le sera sans doute plus. Dragon Age Origins (DAO pour les intimes) est un jeu en solo (déjà rien que ça c'est cool, parce que vous êtes tout seul avec votre manette et personne pour se foutre de votre gueule parce que vous passez pour la 8ème fois dans la même salle des tréfonds sans trouver le cochard caché derrière le rideau). Cela lui permet d'être une expérience assez unique à mon avis.
Dans ce jeu vous allez passer beaucoup de temps à explorer, discuter avec des personnages ou vos compagnons (vous pourrez même avoir des romances avec eux) et vous battre. La carte du monde est vaste et même si vous êtes relativement guidé dans vos choix, vous aurez quand même la sensation d'être libre (en tout cas moi je l'ai). Il y a une quantité impressionnante de chose à faire, entre les quêtes principales, les quêtes de vos compagnons, les quêtes annexes (données par des PNJ [personnages non-joueurs] ou les objets) et terminer le jeu à 100% (comprendre débloquer tous les trophées) vous demandera de le refaire plusieurs fois. Et c'est peut-être aussi ça que j'aime, la première fois que j'y ai joué, j'ai choisi de jouer une naine de la noblesse. J'ai mené le scénario au bout (bon, avec un coup de main de hardcoeurgamer mais je débutais sur PS3) et j'en ai été fière. C'était le 2ème jeu vidéo que je terminais (le premier a été Plant vs Zombie) et j'avais le sentiment d'avoir accompli quelque chose. Enfin, l'écran final qui vous fait un résumé de la situation dans les différentes régions du pays que vous avez traversées y aide aussi.
Cette fois, j'ai recommencé avec une naine (oui j'aime la bière et les barbus) mais venant des Taudis, une paria. Et sans trop vous spoiler le jeu, c'est assez amusant de remarquer les réactions extrêmement différentes des mêmes personnages que l'on peut rencontrer.
Le petit plus ? C'est un jeu qui bénéficie d'une excellente traduction française (le doublage est très bon) et les émotions passent vraiment bien dans les voix.
Le petit moins ? Les graphismes (mais on les oublie rapidement devant la richesse et la complexité du scénario).

Une conclusion conclusive ?

 

Hmm difficile de conclure cet article sans vous recommander encore une fois de l'essayer. C'est vraiment un jeu excellent. Le point faible serait peut-être justement qu'il y a trop à faire, mais dans le fond, rien ne vous y oblige et si vous voulez juste faire la quête principale sans coucher avec Zevran, délivrer les elfes de leur malédiction ou avoir une romance passionnée avec le ténébreux et timide Alistair, libre à vous, mais je vous assure que toutes ces quêtes valent la peine.
Et si vous aimez prolongez le plaisir (mmmh petite coquine), il y a tous les DLC (pour avoir un golem comme compagnon et découvrir leur sombre origine par exemple), Dragon Age II (ne pas se fiez aux commentaires haineux sur cet opus, je l'ai trouvé différent mais très bon aussi dans son genre), et bientôt le 3ème.
Bref, un "classique", au sens de "il faut vraiment y avoir joué une fois dans sa vie" !

  Alistair, l'orphelin en mal d'amour
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Zevran, le tueur à gages envoyé pour vous tuer...

dimanche 16 juin 2013

Phase de tutoriel

Présentation de l'héroïne et de l'aventure

 Dans un univers impitoyable nommé la vraie vie, un personnage se démène pour mener tant bien que mal sa quête au bout. Rien d'incroyable, elle ressemble à celle de nombreux futurs trentenaires comme elle. La quête principale (lézétude) étant finie depuis longtemps, la deuxième (trouveraindjob) prend plus de temps que prévu.

Heureusement, dans ce monde cruel et sans pitié, il existe un moyen de s'évader de la réalité plus efficace (et moins cher) que le sexe (ouais enfin, quoique..), l'alcool (si, si) et la drogue (...), j'ai nommé, les jeux vidéo.

Qui suis-je ?

Je suis une femme qui joue (des fois) aux jeux vidéo. J'ai 28 ans, presque toutes mes dents et pas de cloque sous le pouce. Je n'ai pas une culture vidéo-ludique incroyable, la seule console que j'ai eue étant enfant a été la Game Boy (sur laquelle j'ai joué à Tetris et Tamagotchi, si, si). J'ai (un peu) joué à Mario Kart sur N64, Street Fighter sur borne arcade (à coup de 5 chf.- à la piscine, entre une glace et un plongeon) et probablement un Sonic the hedgehog. Donc, autant dire que je n'ai que peu joué, contrairement à d'autres membres de mon entourage qui ont eu la chance de suivre des séries de jeu, évoluer et grandir avec certaines consoles.

En couple depuis une année avec un (hardcore)gamer, je (re)découvre le monde du jeu vidéo avec un autre œil et beaucoup de plaisir. Dans mon profil, je me définis comme une casual gameuse en jouant la carte de la double provocation.
Les termes "gameuse" et "casual" ("cazu" pour les intimes) sont des générateurs de trolls.

http://25.media.tumblr.com/tumblr_lpnvibGyEC1qamm9eo1_500.jpg


Dans l'imaginaire collectif, relayé bien malheureusement par les médias, et parfois les joueurs eux-même, les jeux vidéo c'est pour :
  • les petits garçons (manqués)
  • les filles (mais seulement s'il y a des poneys tout doux)
  • les adolescents
  • les adulescents
Le premier postulat concernant les jeux en général, c'est qu'il s'agit d'une occupation d'enfants. Les adultes ne jouent pas. Ils travaillent, vont au restaurant, s'offrent des vacances mais ne jouent pas (sauf au poker, mais c'est un jeu sérieux puisqu'il y a de l'argent).
Donc les jeux, c'est pour les enfants.
Le deuxième présupposé, c'est que les jeux vidéos, c'est pour les (petits) garçons. Bah oui, les filles, tout ce qui est "technique", ça ne les intéresse pas. Pour s'en rendre compte, il suffit de voir un catalogue de jouets aux alentours de Noël,CQFD.
Troisièment, les jeux vidéos, c'est pour les adolescents et adulescents (adolescent de plus de 25 ans) puisqu'ils n'ont pas fini de grandir (autrement dit de s'assimiler à ce qu'on attend d'eux, être des adultes responsables et sérieux), par conséquent, ce sont encore des enfants.

Enfin, certains (jeunes) hommes (célibataires) s'offusquent de voir arriver dans un domaine qu'ils considéraient comme leur territoire, des femmes. Sans rentrer dans le débat du sexisme et de la place de la femme dans les jeux vidéos, l'affirmation des gameuses peut faire grincer des dents à une certaine population de joueurs.


Un autre problème se pose aux (hardcore)gameurs, c'est l'arrivée des "cazu' ".  

Un cazu', c'est quoi ? 

Un cazu', c'est une personne qui ne joue pas souvent au jeu vidéo. Du coup, quand il joue, il faut qu'il croche au jeu rapidement. Et si ce n'est pas un habitué, beaucoup de choses peuvent le rebuter, dont la difficulté du jeu. Du coup, on peut lire et entendre parler du phénomène de "casualisation" des jeux vidéo. Pour résumer, les jeux vidéo, c'était mieux avant. C'était dur, mais on avait du plaisir et on savait pourquoi on jouait. Maintenant, les jeux seraient devenus trop faciles, accessibles à tous et sans vraie difficulté. Et c'est scandaleux ! 

La casualisation, c'est à mon avis, pour reprendre l'expression consacrée, la démocratisation du jeu vidéo, ce qui va à la fois lui permettre une meilleure image auprès de la population. Autrement dit, réduire l'idée que : "Les jeux vidéo, ça rend violent...".
Et l'argument le plus important à rappeler pour moi aux gameurs rageux, c'est qu'avant d'être un joueur chevronné, ils ont été débutants. Alors maintenant oui, ils ont l'expérience et souhaite avoir des jeux leur offrant une difficulté proportionnelle à leurs compétences (mais il en existe toujours, dont les excellents et vraiment durs Dark Souls et Demon's Souls) et en faisant découvrir l'univers du jeu vidéo à un public plus large, il y a un grand risque qu'une partie de ce public y découvre du plaisir et veuille aller plus loin avec des jeux plus dur. Un cazu' va potentiellement évoluer en gamer aguerri.

http://goo.gl/k0D2F

Je me définis en tant que gameuse cazu' dans le sens littéral du mot cazu', à savoir que je joue occasionnellement. Cela ne veut pas dire pour autant que je ne sache pas jouer (bon, ça dépend à quoi...) ou que je ne veuille jouer que sur des jeux faciles. Cela veut seulement dire que joue de manière épisodique.

Et pour définitivement faire la paix avec les cazu', la preuve en image que tout n'est pas perdu.


Une dernière question se pose...

Pourquoi ce blog ? Et c'est pour qui ?

Des sites sur les jeux vidéo, il y en a foison. Des blogs de gameuse aussi. Mais un point de vue neuf sur le jeu, de la part d'une gameuse cazu' pour d'autres cazu', je suis pas sure qu'il y en ait beaucoup. Donc si vous êtes intéressé par les jeux vidéos ou par l'avis d'une gameuse sur le sujet, vous êtes les bienvenus. Le canapé est à gauche en entrant et les bières sont dans le frigo.